VISITE DU SOUS PRÉFET JEAN-BAPTISTE CONSTANT À MONTCENIS.

Article JSL du 15/08/24.

Ce jeudi après-midi, Jean-Baptiste Constant, le nouveau sous-préfet de l’arrondissement d’Autun qui a pris ses fonctions il y a un peu plus d’un an, est venu  rencontrer les élus et prendre le pouls de la commune.Il l’avait annoncé à son arrivée. La première de ses priorités était la sécurité des personnes et des biens, notamment la sécurité routière. La seconde consiste à assurer le développement du territoire dans le cadre du partenariat entre l’Etat et les collectivités. Et pour connaître son territoire, il lui faut rencontrer les élus, les entreprises et les associations. Jean-Baptiste Constant est un préfet de terrain, avec déjà une quarantaine de communes visitées sur les 89 que compte l’arrondissement.
C’est bien sûr Thierry Buisson, maire de Montcenis et historien averti  qui a accueilli le sous-préfet dans ce qui était la salle du vieux baillage. Jean-Baptiste Constant qui s’est montré très intéressé par les explications détaillées du maire s’est tout de suite rendu au rez-de-chaussée où se trouvaient jadis les deux prisons et la salle des gardes. Thierry Buisson a ensuite relaté l’histoire de la commune qui était la plus importante de la région lorsque l’on a commencé à exploiter le charbon de surface, le rôle de François Delachaize, la cristallerie de la Reine sur Le Creusot qui ne comptait alors que 200 habitants, ce qui a fait dire au sous-préfet : « Depuis, Le Creusot vous a tués ».

Cette visite a bien sûr été l’occasion pour la municipalité de présenter ses projets au représentant de l’Etat. « Nous pouvons échanger, parler des différents sujets qui nous préoccupent et faire remonter les informations pour travailler en collaboration avec les services de l’Etat » a déclaré Thierry Buisson avant de présenter sa commune.
Montcenis compte 2182 habitants dont 86 résidents à l’EHPAD. Certaines personnes refusent le recensement, poursuit Thierry Buisson. Le sous-préfet en prend note. Montcenis a deux collèges sur le territoire, Saint-Gilbert, privé et les Epontots, public, chacun comptant 270 élèves. 60 enfants en maternelle, 102 en primaire avec une ouverture en maternelle l’année dernière. Réunir les deux écoles sur le même site et construire un restaurant scolaire adapté. Un nouveau prestataire qui donne toute satisfaction et de 45 enfants on est passé à 75 avec un local trop exigu et une ambiance bruyante. C’est un projet soumis au sous-préfet mais la priorité concerne la rénovation de la salle des fêtes pour un budget d’1,3 million d’euros. Quant à la Maison Delachaize, la rénovation attendra. Thierry Buisson passe ensuite en revue les différents commerces, entreprises et services présents sur la commune. Un regret avec l’absence de médecin « comme dans beaucoup d’autres villes » souligne le sous-préfet.
Autre point soulevé par Gilles Degueurce, conseiller délégué et agriculteur. De 12 exploitations agricoles, on est passé à 3. Avec une crise agricole qui se prolonge. Après les annonces présidentielles, rien n’a bougé depuis et lorsque le prix de vente est inférieur au coût de production, la trésorerie devient très tendue. Gilles Degueurce souligne également la présence du loup à nos portes, à Saint-Firmin ou encore Saint-Pierre-de-Varennes.
Après cette présentation qui s’est déroulée dans une ambiance très détendue, la délégation s’est rendue sur le chantier de la salle des fêtes avant de visiter l’église et le musée liturgique pour finir par la Maison Delachaize.

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